UN SOIR D’HALLOWEEN

 

En cette nuit D’HALLOWEEN aucune sorcière n’est apparue ( quoi que !), mais le monde entier a pu observer la lune bleue. Qui n’avait pas changé de couleur -soit dit en passant. Elle a juste la particularité d’être la deuxième pleine lune du mois calendaire. Un phénomène rare ! Alors quelle est sa signification et sa symbolique ? Une autre histoire que celle de ce billet. Et tout un poème *

« La poésie n’est pas que dans les poèmes », dit-il…. Et  il a, à propos de Louis-Ferdinand C.- ô combien raison, mon (presque) voisin sur l’île de l’ exil !

🎧

(Un régal, ce Luchini ! )

 

Or, ces images qui me viennent tout de suite après les mots d‘Angel, nous ramènent presque un an et demi en arrière, un soir d‘Halloween – ça ne s’oublie pas.

Tombé d’une autre planète au beau milieu de la fête, il ne comprenait rien à la raison qu’il était là entre une citrouille et un balai de sorcière. Je rigole, mais sur le coup sa présence avait jeté un froid. Angel, elle – aussi incroyable que cela puisse paraître, elle faisait pas du tout attention à lui. Quand il est entré dans le café, tout dégoulinant de flotte et de mauvaise humeur avec son vieux bouquin sous le bras, elle lisait à l’autre bout du bar. Plongée dans le sien de bouquin, elle était bien la seule à pas l’avoir remarqué. Je me suis approchée d’elle, et j’ai dû lui dire un truc comme : « hé, la grosse, ton thé est servi ».
– Pas causante aujourd’hui, on dirait. Qu’est-ce que tu lis ?
– Le Voyage.
– Ah bon, encore. Et t’en es où, là, avec Bardamu ?
– Au passage où il parle du p’tit Bébert. C’est sublime, je trouve. Écoute ça, Zouzou : sur sa face livide dansotait cet infini petit sourire d’affection pure que je n’ai jamais pu oublier. Une gaîté pour l’univers…
Voyage au bout de la nuit, c’était le livre auquel elle revenait sans arrêt comme à de la poésie. C’était la petite musique qui lui tenait compagnie, la « voix off » qui lui parlait intérieurement, comme en écho à ses propres réflexions.
Transportée une fois de plus par les mots de l’ami Louis dont elle croyait être la seule à détenir la clef, elle ne s’était même pas donné la peine de lever la tête pour me répondre. Après avoir repoussé machinalement la tasse fumante un peu plus loin sur le comptoir, elle a continué sa lecture à haute voix :
Peu d’êtres en ont encore un petit peu après les vingt ans passés de cette affection facile, celle des bêtes. Le monde n’est pas ce qu’on croyait ! voilà tout ! Alors on change de gueule ! Et comment ! Puisqu’on s’était trompé ! Tout de vache on devient en moins de deux ! Voilà ce qui nous reste sur la figure après vingt ans passés ! Une erreur ! Notre figure n’est qu’une erreur ! J’adore, pas toi ?
– Si si, super. Justement, en parlant de figure, suis mon regard, que je lui ai fait tout bas, et cherche l’erreur sur celle-là.
Alors là – je vous raconte pas, dans son visage à elle cramoisi, ses lèvres ont formé un magnifique O majuscule, et, sous ses sourcils en accents circonflexes, ses yeux ont pris l’apparence de deux grosses soucoupes. Elle qui n’aimait pas la banalité et la routine – sa réalité, en fait – prétendait ne s’intéresser qu’à l’exceptionnel. Sans pour autant aspirer à une existence à hauts risques, débordante d’intensités fatales, elle avait, je crois, surtout besoin de vibrer. Elle voulait transposer, elle allait être servie. Servie l’écrivaine. Servie à mort. Et pas à crédit.
Louis-Ferdinand, si tu nous regardes.
Un ours ! Voilà de quoi il avait l’air : d’un ours mal léché ! C’est vrai qu’il sentait bon, l’animal. Il sentait Eau sauvage. Le hic : quand la bête a mal, elle reste imprévisible. Même caressée dans le sens du poil, on sait jamais.
Les autres, ça les impressionnait pas plus que ça. À part la patronne bouche bée, le stylo en l’air, derrière son tiroir-caisse et l’écrivaine chez laquelle, j’ai très vite remarqué ce teint apoplectique.
Moune encore, maintenant que je connais la suite, je comprends mieux sa stupéfaction. Mais Angel… il la calculait même pas derrière la fumée de son cigare. Qu’importe, elle l’avait immédiatement choisi pour être son héros.
Un mufle en plus. Un beau mufle qui tétait son barreau de chaise en se fichant pas mal d’incommoder sa voisine de comptoir. Non, décidément, je vois pas ce qu’elle lui trouvait de si fascinant à ce type. Trop vieux pour elle, d’abord. Lui quarante et quelques, elle vingt-trois. Il aurait pu être son père. Et pourtant pourtant…
Bluffée au point d’en avoir le sifflet coupé, voire même d’en oublier son ego XXL, elle ne voyait plus que du bleu ; le bleu grisaille de ses yeux à lui : « brillants comme des flaques qui inondaient ses traits d’un sourire malheureux ».
Tu parles ! Une grimace, oui, parce que le bout de son cigare lui brûlait les doigts.
Du bleu donc, si on veut, et délavé un peu qu’elle prenait pour une mer.
« Non, pas une mer, un océan. Enfin quelque chose d’immensément transparent, et profondément attirant qui donnait envie de plonger dedans. »
Tel un tsunami imprévu, l’émotion qui submergeait l’écrivaine l’entraînait dans un tourbillon de mots bleus qui la rendait morose, finalement. Trop de mots d’un coup. C’était la panique dans sa tête à Angel. Elle avait littéralement pété un câble, et si j’en rajoute une louche, c’est d’après elle :
« À moi la tasse ! Vite mon twining ! Je roule, je tangue… pense à mes cheveux plats de naufragée du week-end en solitaire, mon look cracra de nana errante. Encore heureux que je sois assise, il verrait le trou que j’ai au derrière, sinon. Et le string rouge qui dépasse de mon jean. Oh, et puis vogue la galère ! Même pas une cigarette pour faire genre j’me noie pas, ça baigne au contraire… »
– Dis, Zouzou, j’peux t’piquer une blonde ? Qu’elle a fini par me demander, la main sur mon paquet de clopes. Ah, tu fumes des menthol, maintenant ?
– Comme tu vois, mais vas-y Angie, sers-toi, les allumettes sont là. Tiens, j’vais m’en griller une petite avec toi.
Ouf, elle refaisait surface saine et sauve. Les plus courtes sont les meilleures, surtout quand elles ne sont pas drôles. Cinq minutes de plus sans ciller, et j’appelais le conservateur du musée Grévin. Notre écrivaine d’Acacias city moulée dans la cire… j’imaginais le tableau.
Quant à Moune, grande maîtresse incontestée des lieux, heureusement que sous son corsage en imprimé léopard, sa poitrine 105 E se soulevait dans un mouvement régulier, sans quoi pour la revoir elle aussi, il aurait fallu payer l’entrée. Elle n’allait d’ailleurs pas tarder à retrouver ses esprits dans ce gros nuage au benzène mentholé qui la faisait suffoquer.
– Hé là, les soeurs de nicotine ! Vous êtes jeunes et en bonne santé, vous ne devriez pas fumer, mes poulettes. Votre condamnation est écrite en toutes lettres sur ce paquet : fumer tue. Les buralistes veulent se mettent en grève, qu’ils s’y mettent. Et qu’ils aillent au diable ces marchands de mort !
Vous voilà prévenus vous autres. Si vous allez un jour au Café de la Place, et que vous trouvez pas de cendriers sur le comptoir, vous saurez pourquoi : Moune les considère comme des armes de destruction massive.
J’ai jeté mon mégot par terre, et tout en l’écrasant avec le pied, je suis revenue à cet individu d’un genre ovniesque. Je force peut-être un peu le trait, mais pas beaucoup. Du reste, c’est pas Angel qui aurait dit le contraire : ce « bel inconnu » (entre guillemets, j’y tiens) n’était pas Monsieur Tout le Monde
Entre les brèves de comptoir interminables et les vannes grasses en veux-tu – tant pis en voilà, qui lui passaient au dessus du cigare comme du crachin sur un parapluie grand ouvert, il nous donnait l’impression de vouloir défier sa peur de la solitude, rien que pour lui prouver à sa bonne vieille solitude à lui tout seul, qu’il pouvait être présent au monde sans subir cette dictature qu’est le besoin des autres pour se sentir exister.
Quoiqu’il en soit, moi, ce qui m’intriguait le plus, c’était son costard de prince pas du tout charmant. Franchement, on pouvait pas deviner qui il était, ni ce qu’il faisait dans la vie. Encore moins dans cette jungle truffée d’homos sapiens cradingues et débraillés. Un touriste sans appareil photo ?
Une histoire de « ouf » comme on dit chez nous. Surtout qu’en cherchant bien, on peut trouver plus pittoresque à visiter que cette frontière Paris-banlieue où rien n’est beau. Non, plutôt un marcheur solitaire égaré dans le coin. Un homo intellectus qui s’était ouvert un bouquin au moment juste où l’écrivaine refermait le sien. Quelle fille raide dingue de littérature n’aurait pas mouillé sa petite culotte en voyant cela ?
En tout cas, moi, j’étais sûre au moins d’une chose : son chemin, il le continuerait tout seul sans Angel, car il ne manifestait pas la moindre envie de fraterniser avec un local.
(Et puis, je voudrais pas dire, mais je crois qu’il écoutait tout ce qu’on disait sur lui)
« C’est quoi ces guignols ? », qu’il devait se demander, alors qu’il se gardait bien de lever le nez de ce fameux bouquin. Pas le dernier Dan Brown comme tout le monde. Non, un pavé style la bible. Pour se démarquer, mine de rien, du commun des mortels.
C’est comme sa chemise d’une blancheur immaculée… il l’avait déboutonnée juste ce qu’il fallait en haut, pour laisser voir sa médaille en or de la Vierge Marie. Sur des pectoraux bodybuildés de nanti et bronzés toute l’année, ça le faisait ; ça le faisait tellement que l’écrivaine en était secouée comme une salade. Bonne comme la romaine ! Tourneboulée ! Complètement chavirée par le personnage. Inch Allah, cette fois, c’était parti pour quatre ou cinq pages de prose intimiste pour essorer tout le dedans de son coeur.
La copine Angel, il suffisait de l’observer pour comprendre ce qu’elle avait derrière la tête.
Bécassine en panne des sens ! L’oie blanche à deux doigts de tomber la culotte. Ça devenait chaud bouillant devant.
« Dans tes rêves, ma grande », que je lui ai chuchoté dans le creux de l’oreille. L’occasion pour elle de noter au passage que ma mère qui s’appelle aussi Marie – Sainte Marie pleine de grâces – m’avait élevée dans le respect des valeurs religieuses et des bonnes manières.
– Tu te vois faire crac crac sous le nez de la maman du petit Jésus ?
Petite chose KO sur un haut tabouret de bar, l’écrivaine, elle s’est recroquevillée toute rougissante dans son gilet à bouloches couleur safran. On était peut-être deux sur le coup, mais je venais de marquer un point. En tout bien tout honneur. » p.21-25

Extrait de « L’orage ou la flûte, le Blablablog », roman de SOlène Vosse (Les Editions Le Manuscrit)

Pour faire la liaison entre la jet-set de la mode de New York et le 9-3, entre passé et présent, entre paillettes, des ballons de côte, Internet et Céline, il ya ce drôle de conte virtuel, à la fois léger et grave, joliment écrit, raconté et dialogué, ce « Blablablog » que l’on sait inventé mais qui a paradoxalement, et ce n’est pas la moindre de ses réussites, toutes les allures de la réalité …
Eric Mettout, rédacteur en chef de L’express.fr et de lire.fr

WHAT ELSE ?

Éjectée du lit par un affreux cauchemar, je ne sais pas trop ce qui m’a pris. J’ai enfilé sur mon pyjama le premier pull qui m’est tombé sous la main, et comme ça, pieds nus dans mes Nike, je suis sortie au beau milieu de cette nuit d’Hallowen. Pas plus de sorcières que de chats gris ou de beurre en branche. Non, vraiment rien qui vaille ni âme qui vive dans les venelles engourdies de brume. Tout le village dormait, volets fermés. La seule sorcière ébouriffée revenue des confins de l’enfer et (re) confinée encore une fois pour un voyage au plus profond de soi, pour la nuit, la saison, peut-être même tout l’hiver… c’était moi, perdue sous la lune bleue qui se reflétait, tranquille, sur la mer…
À suivre ( aujourd’hui ou demain, voire après après-demain*), « Lune bleue »…

En attendant, bon dimanche ! À bientôt sur vos blogs.

SOlène

O1/11/2020

PS: en fait*,  ça  dépendra des remontées sur ce blog. (Sinon je continuerai à  bouder dans mon coin)…

16 réflexions sur “UN SOIR D’HALLOWEEN

    1. Tiens ! Comment t’as deviné ( vu que je te cause plus) ?
      Wai, Sand s’est proposé de le retaper ( le temps que je récupère mes droits). Et elle m’a demandé de te demander si, au fur et a mesure, tu pouvais lui filer un coup de main pour les corrections.
      ( je fais la commission, mais il n’y a aucune obligation)

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    1. Merci Dom. En ces temps difficiles, cela fait plaisir de savoir que ma prose est plus légère que mon cœur.
      Heureuse en tout cas de te revoir parmi nous.
      Tu vas bien ? Vous êtes confinés vous aussi ?
      Je t’embrasse. A plus tard sur ton blog.

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      1. Eh bien le confinement ça va, ça vient… Mais non, les mesures sont évidemment là. Certaines villes, comme Genève, annonce un semi-confinement. Ailleurs, masques, mesures pour les réunions entre personnes, qu’elles soient privées ou professionnelles, etc… Et tout peut encore changer… En Suisse romande, les hôpitaux seront peut-être bientôt débordés. Pas gai, tout ça.
        Perso, j’ai été hospitalisée et suis encore en arrêt maladie (mais c’est pas le Covid). D’où mon silence sur les blogs. Recommence normalement bientôt la vie professionnelle. Sinon, j’écris, je lis, je me remets gentiment.
        Biz et à bientôt, Solène. Cool ta nouvelle adresse de blog 🙂

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      2. Tu es donc, on va dire, en convalescence. J’espère que ce n’était pas trop grave. Et que tu te remets bien. Gentiment et sûrement Prends soin de toi.
        Les masques, oui, pour protéger les autres en cas où. Mais seules les masques chirurgicaux protègent. Ça devient vraiment pénible. Notre région qui avait été épargnée jusque là commence à morfler sérieusement. De pire en pire de jour en jour. Avec même des clusters dans hôpitaux, personnel soignant et patients contaminés…
        Puis bon, on est obligé d’éviter maintenant les réunions de famille ou entre amis. Moral à zéro aujourd hui. Le cœur à rien.
        Mais bon, c’est comme ça.
        Merci Dom pour tes nouvelles, tes commentaires et d’être passée.
        😘❤🌹

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      3. Je te lis et sens bien que ton sourire est triste. En même temps c’est normal. La période que l’on vit est juste stressant et anxiogène. Mais j’espère que la responsabilité individuelle de tous sera engagée cette fois. Pour en sortir (on espère) nous devons être solidaires dans nos gestes et nos habitudes. Un grand défi : se recentrer différemment, apprendre à construire autre chose avec créativité et enthousiasme.
        De mon côté, j’ai eu un truc assez conséquent, mais je suis solide. Enfin j’espère 🙂 Parce que j’ai vraiment pas intérêt à faire copain-copain avec corona….
        Je t’embrasse et t’envoie mes pensées les plus lumineuses et, même si tu le vois pas, un grand sourire amical.
        Biz de Dom

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      4. Ah oui, quand même. Mais tu es très positive, j’ai remarqué. Et ça, c’est tout bon.
        Mais surtout surtout,le tenir le plus loin possible ce coronavirus.Quand bien la plus grande majorité n’en meurt pas,il ne vaut mieux pas l’inviter chez soi. 😉
        Oui, ça doit être la période qui veut ça. J’évite les infos tt ça, mais l’isolement imposé (alors que j’apprécie la solitude habituellement), cette fois, j’ai vraiment du mal a accepter l’idée de la durée. On est limité à 1km de chez soi. Et donc ! ( soupir)
        Mais bon, en même temps je comprends.
        Repose toi bien, Dom. Je repasserai aux nouvelles. 😘❤🌹

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      5. La solitude c’est une chose, mais le manque de liberté en est une autre. Moi aussi j’apprécie de temps en temps les tête-à-tête avec moi-même. D’autant que je travaille avec des enfants en difficultés d’apprentissage, en classe, et que là c’est rarement le calme et la solitude. Mais l’obligation de ne pouvoir aller au café, biblio, librairie, magasins, terrasse, etc… quand ce n’est pas choisi c’est autre chose. En même temps c’est pour la bonne cause.
        Écris, Solène ! Profite de ce temps pour créer ! Et offre-nous une œuvre que seule toi peux écrire.
        A bientôt 🙂

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      6. Oui…. je vais faire en sorte pour que ça aille bien. Rallumer la lumière. Et remettre de la joie là dedans. Je le veux.
        L’écriture, certes. Mais pas que !
        Merci Dom pour ta présence et tes mots. Prends soin de toi ( encore une fois) 😊

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  1. Tout comme Jean-Louis pour l’Orage ou la Flûte. J’ai envie de le lire, de te lire ma Solène.
    Un vote pour la suite de Lune bleue, steuplé !
    Journée de transition. Après une semaine avec les enfants, ils retournent à leurs chères études. La semaine qui vient est la semaine sans médoc. Il va faire beau. Je pourrais donc faire de la moto, mais ce 🤬🥶🤯🥵👺 de confinement de 💩 va me limiter…
    Bonne journée ma Solène. Une journée idéale pour aller photographier les feuilles rouges tombées au champ d’honneur.
    Très content d’avoir lu un extrait de l’Orage ou la Flûte.
    Je t’embrasse fort.
    Régis, qui va devoir reprendre la plume un jour ou l’autre…

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  2. Toujours pas inspiré, toi non plus, mon Emplumé ?
    Aujourd’hui, je ne me suis pas foulée. C’est un extrait de mon premier roman. Dont j’ai souhaité reprendre les droits. Mais il y a du travail ! Ma chère Sand m’a proposé de s’y coller. J’en ai trois autres de terminés et qui dorment dans le disque dur de mon ordi. Alors je vais procéder dans l’ordre. Le prochain sera « Bétail intime, journal d’une conne qui se soigne ». Et j’ai un deuxième recueil de poésie commencé, du coup.
    Battre le fer quand il est chaud. Mais pas trop le moral par les temps qui courent. Envie de changement, et de bouger. Sauf que c’est pas du tout le moment.

    Prends soin de toi. Je t’embrasse. A bientôt 😘❤🌹

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  3. Qui n’aime pas Luchini et sa douce folie. Et cette jolie folie je la retrouve dans ta prose.
    Ne boude pas ma belle, il faut un peu de temps pour faire vivre un nouveau blog. Tout vient à point …
    Pensées pleines de douceur pour toi et bisous 😘❤️

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  4. Dans ton pyjama, ton gros pull et dans tes Nike, tu devais être très élégante ! C’était ton déguisement pour Halloween ? Ainsi tu n’aurais pas croisé de sorcière ? Mais quand on lit tees écrits, on peut se demander si tu n’es pas une sorcière dans ta matière …

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