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« Comme les larmes montent aux yeux puis naissent et se pressent, les mots font de mĂȘme. Nous devons seulement les empĂȘcher de sâĂ©craser comme les larmes, ou de refouler au plus profond. Un lit en premier les accueille : les mots rayonnent. Un poĂšme va bientĂŽt se former, il pourra, par les nuits Ă©toilĂ©es, courir le monde, ou consoler les yeux rougis. Mais pas renoncer. » –  RenĂ© Char, Le BĂąton de rosier (in En trente-trois morceaux et autres poĂšmes, Gallimard)….Â
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Carmen, Norma Tosca, Travatia, Butterfly….Â
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ET POURTANT TU ME MANQUES
C’est l’heure oĂč mille et un points d’or
dessinent le pont entre l’Ăźle
et la ville qui dort
L’heure tranquille oĂč je veille
en Ă©coutant la Callas
les yeux dans le vague
Ă la lueur des flammes
Se pourrait-il alors
que je sois comme Carmen
ou madame Butterfly
perdue dans les méandres
du sentiment amoureux
au prisme du chimisme
d’une quelconque dĂ©pendance ?
Je sais, la vie n’est pas un opĂ©ra
Ce que je vis, n’a rien d’un drame
Mais pourtant…
Oui, pourtant tu me manques
Tu me manques de tous ces matins ouatés
aux odeurs d’iode
et de café au lait
Tu me manques de toutes les marées
de toutes ces journées hivernales
passées sans toi
Tu me manques de tous les aprĂšs-midi trop courts
de tous les rayons de soleil, du lever au coucher
Et jusque dans ces nuits d’ombres
OĂč la mer immobile et muette
RĂȘve de la lune absente
Les mouettes aussi se taisent
quand les lumiĂšres qui scintillent
sur la cĂŽte, au loin
donnent a ces nuits de décembre
des grands airs de ciel étoilé
Imagine-toi tout simplement
un de ces moments flottants
OĂč l’on oublierait presque
que le temps passe inexorablement
au-delĂ du parfum des roses
Voire mĂȘme au delĂ de soi
et de toutes ces choses
que l’on a pu se dire autrefois
Les paroles, depuis, ont recouvré
leur silence réparateur
Et les mots, comme des oiseaux
ont fait leur nid
pour mes poĂšmes en prose
Tout va pour le mieux
dans le meilleur des mondes
C’est juste que je ne sais pas
comment oublier quelqu’un
qui me faisait oublier tout le reste
SOlene
10/12/2020
(Tous droits réservés)
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C’est tout simplement superbe ! Bravo !
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Merci infiniment LydiqB. TouchĂ©e ! Les commentaires encourageants se font si rares que je les apprĂ©cie d’autant plus. đ
Belle journĂ©e, Ă bientĂŽt. Pour le tirage au sort đ
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Belle journée SolÚne !
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Sublime, SOlĂšne, ton poĂšme est juste sublime !
TrĂšs bonne journĂ©e Ă TOi ! đđŒđč
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Merci đđč
En revanche….
?
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C’est l’aspect plĂ©onasthmatique de la formule que je soulignais, « voire » tout seul signifiant dĂ©jĂ « voire mĂȘme », un peu comme hui, voulant dire aujourd’hui, les gens qui disent au jour d’aujourd’hui font un plĂ©onasme.
Maintenant, comme tu le soulignes, on trouve trĂšs souvent employĂ© voire mĂȘme, qui finira peut-ĂȘtre, un jour, Ă entrer dans les mĆurs.
Bel aprĂšs-midi, SOlĂšne.
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(Au fond, l’important n’est pas lĂ , l’important est que tu as Ă©crit un texte juste sublime.)
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Re đ
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Oui je suis bien d’accord avec toi. Maintenant, c’est une histoire de sonoritĂ© Pour l’oreille…. Lorsque j’Ă©cris un poĂšme je lis relis sans cesse Ă voix haute ( j’y mets le ton autant que le coeur). Il s’agit de ne pas casser le rythme.
Au jour, d’aujourd’hui, un joli plĂ©onasme, je trouve…. đ
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un bien beau poĂšme que je partage sur le dix vins blog
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Ah merci beaucoup Honorée de ce partage sur ce si beau blog.
Bonne et trÚs trÚs belle journée. A bientÎt.
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A rebloguĂ© ceci sur Le Dix Vins Blog littĂ©raire poĂ©tique et cultivant et a ajouté:
un bien beau poĂšme de Solene Vosse
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C’est beau SOlĂšne, ça me parle……
« L’absence est Ă l’amour ce qu’est le feu au vent; il Ă©teint le petit, il rallume le grand »
(Roger Bussy-Rabutin)
bisous â€
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Merci HĂ©lĂšne. A qui l’absence ( ou le manque) ne parle pas, un jour ? De la prĂ©sence concentrĂ©e !
» Elle ne savait pas que l’enfer, c’est l’absence »….
đâ€đč
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D’abord j’aime ce que tu Ă©crits et j’aime l’ambiance que tu crĂ©es autour de tes poĂšmes. J’aime tout simplement ces moments de partage qui cassent la monotonie de mon quotidien.Bonne journĂ©e SolĂšne.
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Tout grand MERCI Ă toi, mon adorable ami poĂšte.
Tu sais, Charef, je n’Ă©cris pas en essayant de faire beau, mais juste. Juste Ă mon cĆur et Ă mon oreille.
Aussi je vis ( je me protĂšge) dans mon monde Ă moi, en proĂ©sie. Alors, ça se fait comme ça, presque tout seul. Mais si des petits bouts de moi peuvent casser la monotonie du quotidien de quelqu’un que j’aime bien, alors j’en suis ravie. Le reste, hein ! đ
Je t’embrasse et te souhaite une toute belle journĂ©e đâ€đč
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Câest trĂšs beauâŠ
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Grand MERCI đ
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Bravo, câest trĂšs beau. La fin est sublime :
« Câest juste que je ne sais pas
comment oublier quelquâun
qui me faisait oublier tout le reste »
Bisous, bisous
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Parce que c’est, mon EmplumĂ©: j’ai Ă©crit ce poĂšme cette nuit (entre minuit et une heure du matin) en Ă©coutant la Callas. Puis comme je ne trouvais pas la chute, je me suis endormie sur » les mots, comme des oiseaux, ont fait leur nid pour mes poĂšmes en prose ». Et la chute est venue ce matin… Au rĂ©veil ! Avant mĂȘme mon premier cafĂ©… Comme quoi.
Peut-ĂȘtre que Dupin te guettera comme ça, un beau matin, au saut du plumard đ
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đ€
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Tes mots. Toujours. Ils me bouleversent SolĂšne. Oui tu as raison la poĂ©sie offre ça, cette libĂ©ration. Laisser les mots glisser. Laisser les mots emporter les maux au loin. Je ne sais pas comment oublier non plus…
Je t’embrasse bien fort. â€
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La suite de nos Ă©changes d’hier aprĂšs-midi sur Instagram, mais tu l’auras compris, petite Marie đ
Maintenant, comment oublier ? Le temps, je ne vois que ça. En attendant, se faire la vie la plus douce possible… ça change tout !
Je t’embrasse bien fort aussi. Et qu’est-ce qu’on dit, petite Marie ? Haut les cĆurs ! â€â€â€
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Quand la poĂ©sie nous parle aussi fort c’est gage de rĂ©ussite… il y a dans tes mots toute la douleur de l’absence, celle qui nous accompagne mĂȘme quand on rit.
Superbe !
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On nâoublie jamais … simplement avec le temps, le souvenir toujours prĂ©sent change de parfum et devient doux et vaporeux , mais il faut beaucoup, beaucoup de temps đą
câest du vĂ©cu crois moi, mais je pense que tu lâas perçu dans mes alexandrins đđđ
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Superbes, vraiment superbes, que tes mots, SolĂšne !
Douce journée,
Bisous đ
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« Câest juste que je ne sais pas
comment oublier quelquâun
qui me faisait oublier tout le reste »
Tu ne peux pas savoir Ă quel point ces mots lĂ me touchent , mĂȘme si le quelqu’un est bien diffĂ©rent de l’homme . Merci pour cette superbe page
Bonne semaine
Bises
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Oui mais justement…. Si tu savais Jazzy comme ça me touche Ă mon tour. Ces ĂȘtres vivants, qui ne sont qu’amour, tendresse, fidĂšle prĂ©sence, il ne leur manque que la parole. Et encore, on se comprend eux et nous.
Alors je comprends ce que ça représente que de les perdre. Chez nous, ils font partie intégrante de la famille.
Il y a eu Jagger, il a y eu Barry, cet Ă©tĂ©….. Impossible de les oublier !
Des annĂ©es de bonheur et de souvenirs. Ils ne nous déçoivent jamais. Oh que oui, ils sont diffĂ©rents de l »homme ! Et je ne m’Ă©tendrai pas d’avantage ( tu m’auras comprise)
De tout cĆur avec toi.
Bisous.
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Le quelqu’un ayant quatre pattes voir https://giselefayet.wordpress.com/2020/12/11/une-page-se-tourne/
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Je vais passer â€
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